On ne peut peindre ce que l’on voit mais ce dont on ce souvient.
Luis Marsans nait à Barcelone le 31 décembre 1930. Durant les années de guerre civile es-pagnole, il réside avec sa famille à Paris puis retourne à Barcelone en 1940. Il voyage à New York en 1947 et il se lie d’amitié avec Ismael Smith, qui lui fera découvrir l’art contemporain. Il y fait également la connaissance de Salvador Dali.
En 1948, de retour à Barcelone, il débute sa formation dans l’atelier de Ràmon Rogent. Par le fruit du hasard, il visite une grande exposition de Cézanne qui déterminera un change-ment d’orientation radical dans son travail.
Entre 1950 et 1952, il décide de poursuivre en solitaire ses recherches techniques et esthé-tiques et de détruire son travail antérieur. A partir de 1955, sa rencontre avec Marcel Du-champ à Cadaques provoque en lui un nouveau langage plastique.
Après cette période d’expérimentation, il se confronte à partir de 1966 à un thème de ca-ractère littéraire concret « À la Recherche du Temps Perdu » de Marcel Proust. Il présente au public son travail pour la première fois à la galerie Trece de Barcelone en 1972.
À partir de 1980, Marsans expose régulièrement à Paris à la galerie Claude Bernard et commence à aborder de nouveaux des thèmes figuratifs. Ainsi se développeront lentement différents thèmes de son œuvre : Les natures mortes, la musique, les livres… Entre 1985 et 1995, il expose à New York, à Paris, à Barcelone ou encore à Madrid.
À partir de 1995 et jusqu’à sa mort en 2015, Marsans travaille à la simplification conceptuelle de la peinture et aux croquis de la figure humaine. En 2011, avec la vo-lonté de réunir ses œuvres ultérieures, en particulier son étude de la figure humaine, il édite à propre compte « Images et dessins ».